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Nadine, la maman de Nicolas

Tu es parti alors que tu arrivais à tes objectifs, tu débordais de projets, tu avais la niaque …tu voulais des enfants….

Je sais que tu voudrais que je sois forte et heureuse……

J’essaie d’être forte …j’essaie même si souvent je vacille mais heureuse …non ! car ton départ est le commencement de l’agonie de mon âme.

Je ne saurai jamais faire mon deuil car ton dernier regard me poursuit et me poursuivra jusqu’à ce que mes paupières se ferment définitivement.

Quand tu étais petit, je t’expliquais que le cœur d’une maman grandissait à chaque arrivée d’un enfant mais j’ignorais qu’il éclaterait à la mort d’un.

J’ai tant soif de toi …

 

Nadine, la maman de Nicolas

Avant son départ en Russie pour le championnat d’Europe en 2019, je lui avais adressé une petite lettre dactylographiée car j’ai une écriture abominable.

Quand j’ai dû enlever toutes les photos au mur de son studio à Bourg en Bresse, j’ai eu un petit pincement au cœur, car il avait mis des photos de tout le monde sauf de sa maman …puis au milieu des photos, j’ai trouvé ma lettre découpée.

Je pense que c’est un bel hommage qui lui revient :

 

Julie, marraine de Nicolas

Gentillesse, imagination débordante, remplie d’amour et de joie, intéressé par tout ce qui l’entoure, toujours prêt à aider et temporiser…pleins de moments et valeurs qui resteront dans mon cœur.

Merci ❤️ ❤️ ❤️

Léonie Desmyter, amie de Nicolas

Bonjour,

On ne peut pas dire que je connaissais très bien Nicolas, mais je le connaissais de par mon expérience au centre de formation, à Liège.

J’ai donc eu l’occasion de parler avec lui, de rire et de jouer au rugby aussi. C’est une expérience qui, inévitablement, crée et renforce les liens.

Je pense avoir assez vécu avec lui pour dire que c’était quelqu’un d’assez discret, du moins en groupe. Il avait toujours une ou deux blagues à faire, elles nous faisaient toujours bien rire, maladroites ou pas.

Il savait se fixer des objectifs, tant scolaires que sportifs. Il avait de l’ambition et une certaine détermination dans ce qu’il entreprenait.

C’était quelqu’un de juste et de souriant, une belle personne.

Bravo et merci pour ce que vous faites !

Sasou, une amie à Nicolas

J’ai rencontré Nicolas en septembre 2017.

Depuis ce mois de septembre 2017, j’ai découvert une personne toujours positive et présente pour ses proches, j’ai également découvert un ami.

On ne s’ennuyait jamais avec Nicolas. Il trouvait toujours quelque chose à faire. Je me rappelle nos cours d’anglais où il faisait des histoires en utilisant les dessins ou les mots qui étaient écrits sur notre banc. Qu’est-ce que l’on pouvait rigoler… notre professeur nous faisait régulièrement des remarques à cause du bavardage et nos fous rires pendant son cours.

Je me rappelle également nos parties de UNO lors de nos temps de midi, vous devez savoir une chose, Nicolas trichait au UNO, donc si vous faites partie des personnes qui ont joué une part avec lui et que vous aviez perdu dites-vous qu’en réalité vous n’aviez pas vraiment perdu et qu’il restait au moins 4 cartes à Nicolas .

Comme je vous le disais Nicolas voyait toujours les choses positivement. C’est une qualité qui m’impressionnait. Il voyait également toujours le meilleur en chaque personne et les soutenait toujours dans leurs choix.

Il était quelqu’un de franc et n’hésitait jamais à te remettre à ta place s’il le fallait. Je me rappelle que lorsque j’avais besoin d’un conseil clair, j’allais lui en parler parce que je savais très bien qu’il me répondrait toujours sincèrement.

Je souhaite à tout le monde de rencontrer une personne comme Nicolas Gigot parce que c’était une personne hors du commun.

Nicolas me manque beaucoup. Maintenant dans la vie de tous les jours, énormément de chose me font penser à lui et c’est à ce moment-là que je sais qu’il est toujours parmi nous d’une manière ou d’une autre et qu’il continue de veiller sur nous tous.

Bisous à toi Nico peu importe l’endroit où tu es !

Virginie Facchin, intervenante EGC

Nicolas a marqué la vie de l’EGC, grâce à sa personnalité solaire. Il était un jeune homme passionné, qui avait réussi à allier le sport et les études, grâce à sa persévérance et son travail. Je le cite souvent en exemple auprès d’autres étudiants, en soulignant sa force et sa volonté de bien faire. Tendres pensées.

Michel Willem, professeur de Nicolas

C’est dans ma classe que Nicolas a accompli sa 6ème primaire. Une vraie boule de nerf…pas facile à gérer ! Un vrai gagneur aussi : à la récré, il détestait perdre et pouvait ruminer sa « défaite » pendant de longs moments.

A de nombreuses reprises, je lui ai dit ceci: «Il n’y a aucune honte à perdre si on a donné le meilleur de soi-même ». Je doute qu’il a pensé à cette phrase lors de son dernier match, celui qu’il a livré contre la maladie. Mais, et c’est le plus important, il l’a bien mise en pratique. Bravo Nico ! Peut-être que là-haut, au paradis des rugbymans, tu râles encore un peu…mais je suis sûr que, très bientôt, tu vas remettre l’ambiance !